Adrian Tomine voit le jour à Sacramento il y a 46 ans. Très vite, il se promet d’être un auteur de bande dessinée aussi talentueux que John Romita, célèbre dessinateur de Spider-Man et de Daredevil. Dès les années 90, il crée et auto-édite son unique série à ce jour : Optic Nerve, toujours en cours de publication. Influencé par des auteurs tels que Jaime Hernandez, Daniel Clowes ou Chris Ware, son trait, toujours en évolution, peut s’apparenter à de nombreuses bandes dessinées underground. Pourtant, son style est unique, comme le prouvent ses publications dans The New Yorker ou Times. Dans son dernier livre La solitude du Marathonien de la Bande Dessinée, il bouscule son style, voulant se mettre à nu et exposer sa propre vulnérabilité.
Ces expositions sont les premières qui lui soit consacrées en France.
Trois expositions montreront l’étendue du talentueux auteur américain. Celles présentées à partir du mois de décembre proposeront un retour sur les premiers albums d’Adrian Tomine et l’évolution de son travail et répondront à la question : Comment transforme-t-on un rêve d’enfant en une longue carrière de dessinateur ?
Puis, vous pourrez découvrir la troisième exposition, à partir du 20 février, « Adrian Tomine et le New Yorker » . Le journal américain The New Yorker s’est bâti une solide réputation en accueillant dans ses pages les articles et les nouvelles de Philip Roth, Truman Capote ou Vladimir Nabokov. Il a fini d’assoir son prestige en confiant ses couvertures au gratin de la bande dessinée mondiale ; Charles Addams, Sempé et Adrian Tomine. Cette exposition présentera quelques-unes de ses fameuses Unes qu’il a réalisées.
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